Oina le jeu traditionnel des Roumains
Histoique “Oina” ou “hoina” est considéré un jeu sportif national pour les Roumains, ayant sur le territoire roumain, une ancienneté de 6 siècles, fait mentionné dans les croniques du temps, qui soulignent la popularité dont il rejouissait parmi les enfants et les jeunes, parmi les soldats et les voievodes. Par exemple pendant la règne de Vlaicu Voda, en 1364 , on jouait à l’oina dans la Valachie, le sud du notre pays, à tout niveau, soient-ils paysans ou riches. “Oina” est un jeu sportif pratiqué entre deux équipes, sur un terrain en plein air. Il sollicite une bonne vitesse, des reflexes dans les mouvements d’autodéfense contre les coups de la balle et précision dans le lancement de celle-ci. Grâce à son mode de déroulement, “oina” attire l’attention en ce qui concerne les éléments qu’on retrouve dans des jeux sportifs appartenant à d’autres pays, tels: le base-ball américain, le jeu à paume français, le palsepool finlandais ou le schlagball allemand. Après la deuxième guerre mondiale, en Roumanie, en mettant l’accent sur le développement du “sport de masse”, oina regagne sa place parmi les autres sports, par la consolidation des sections, associations et compétitions. Plus tard, lorsque “oina” entre aussi dans les écoles, dans les classes d’éducation physique, et , en 1899, le ministre de l’enseignement, Spiru Haret décide l’organisation des concours scolaires de “oina”chaque année. Etant un jeu sportif de tradition nationale, accesible aux jeunes, “oina” était prévue dans le progrmme des competitions d’été. Le terrain et les matériaux Le terrain a la forme d’un rectangle, 70 sur 32 mètres, plat, couvert d’herbe. Le baton est en bois dure, long de 90 cm, la balle a un diamètre d’environ 8 cm est elle est en cuir. L’équippement est formé d’un t-shirt, un culotte, des chaussures sport, jambières et occasionnellement une casquette. Règles de base Apprendre le jeu, signifie premièrement savoir lancer et attraper la balle, la lancer avec précision à diverses distances; il est nécessaire qu’on ait une bonne vitesse pour courrir et savoir apprécier justement la distance vis-à-vis de l’adversaire. Il faut exerser “la battue” de la balle avec le baton pour arriver à pouvoir la frapper avec force et la lancer au plus loin possible, dans la surface de jeu. On peut pratiquer “oina” à partir de l’âge de 7-8 ans entre deux équipes chacune formée de 11 joueurs. Les jeu est conduit par un arbitre principal et deux arbitres de ligne. Une équipe sera “à la battue” et l’autre “à l’attache”. La partie a 2 mi-temps avec une pause de 5 minutes Au match il participe un délégué, le capitain d’équipe., l’entraîneur , les joueurs et les arbitres, chacun ayant son rôle bien précis. Le code de signalisation Pour renforcer certaines décisions prises par sifflet ou dans diverses situations, quand il n’est pas indiqué de siffler, on utilise aussi la signalisation avec le bras. Ces signalisations sont éfectuées par les arbitres en function de la place où a lieu la phase ou l’infraction. Lever un bras – signifie accorder un point supplémentaire Lever deux bras – signifie accorder deux points supplémentaires Lever le fanion et sifflement – signifie une infraction Le résultat final (le score) Le score c’est la représentation en chiffres des points gagnés par les deux équipes Les équipes partent de 0 points et ce qui comptent sont les points réalisés dans le terrain par les deux équipes. Les scores des deux reprises constituent le score final. Si le jeu fixe ne peut pas avoir lieu ou il ne peut pas se disputer à cause du terrain impracticable (ou d’autres causes), les équipes sont obligées à disputer le jeu le jour suivant. Si ça est aussi impossible, l’équipe – hôte est obligée à supporter les dépenses supplémentaires de l’équippe – invitée. Considérée comme sport national, “oina” commence à être pratiquée officiellement en Roumanie en 1893, quand, sur les terrains situés à la péripherie de Bucarest, ont été organisées les premières compétitions, très bien recues par le public. Les spécialistes considèrent que ce sport, extrêmement dynamique et spectaculaire, similaire, du point de vue des matériaux utilisés (le baton et la balle) avec des disciplines plus répandues dans le monde comme par exemple le baseball, le criket, la lutte, est pratiqué sur le territoire de notre pays depuis bien des années, sans avoir des règles écrites. Au présent, en Roumanie il y a un nombre constant de centres avec tradition dans la pratique de “oina” dans les départaments de Arad, Bacău, Buzău, Constanţa, Iaşi, Maramureş, Teleorman, Vaslui et à Bucarest. Les difficultés financières, tout comme la tentation à laquelle sont soumis les jeunes, de pratiquer des jeux sportifs avec un plus grand impact et qui conduit à des succès financiers, l’impossibilité d’évoluer dans des compétitions internationales créent de grandes difficultés même pour maintenir un championat national. Vocabulaire “A la battue” – l’équipe dont les joueurs doivent battre, tour à tour la balle avec le baton. Elle est considérée l’équipe en défense; “A l’attache” – l’équipe dont les joueurs sont sur le terrain, à leurs places et essaient de s’emparer de la balle battue par les adversaires, pour la jouer. Elle est considérée l’équipe en attaque. “Jeu fermé” – quand la balle n’est plus en jeu et derrière la ligne de départ se trouve trois joueurs; “Jeu ouvert” – quand le jeu est en plein déroulement; "Marqué" – situation dans laquelle les joueurs qui se trouvent à l’attache sont empêchés de jouer la balle par les joueurs adversaires qui sont dans le terrain. Le Lycée Théorique « Lucian Blaga », Bucarest, Roumanie Le Collège National « Simion Bărnuţiu », Şimleu Silvaniei, Roumanie |